Premier voyage en avion... Atterrissage !

Cet aller vers la Polognie, c'est donc une grande découverte avionistique pour moi.

Tout se passe bien à des millions de kilomètres au dessus du sol (ben quoi, ça fait cet effet non ?) à bord d'un coucou Wizzair et même si c'est certes impressionnant, je commence à m'ennuyer ferme.

Bon, ça c'est tout moi, hein ? Mais c'est vrai qu'à part lire le pauvre magazine que j'ai attrapé en partant (10 min de passées) et celui tout pouilleux dans le filet du siège de l'avion il n'y a pas grand chose à faire... Bon, j'attaque le pouilleux. Il est en angliche bien sûr... ça va, pas trop compliqué : ça doit être écrit pour que des ânes français comme moi comprennent...

Il est intéressant à en avoir envie de casser le hublot pour être aspiré vers l’extérieur, faire un ptit tour dans le réacteur droit de l'appareil et revenir s’asseoir. En gros.

Puis les pubs sont fines, ça donne re-envie de faire ce que décrit ci-dessus.

Ahem. Voilà pourquoi il est pas cher ton vol :/

Donc j'ai attendu. Parce qu'on m'avait vendu du fantasticulaire aussi avec l'atterrissage ! Et ben c'est pas mal non plus ! On pique du nez, on descend, on a les oreilles qui commencent à en avoir ras le pompom de se boucher et de se déboucher, on entend des bruits bizarres, les ptits panneaux des ailes qui bougent, le matos d'atterrissage qui descend et là on attend de voir si le pilote va nous poser le coucou comme une bouse et nous éparpiller façon puzzle sur 22 kilomètres ou si on va avoir la sensation d'une plume qui se pose sur du Moltonel épaisseur triple.  

Bon, ni l'un ni l'autre en fait mais il nous a bien posés ! Puis, c'est vachement impressionnant aussi le freinage de cette masse énorme ! Un sacré truc tout de même le navion :)

Même que j'ai pu me défouler et libérer mon exaltation naturelle car tout le monde s'est mis à applaudir !!! "Ouais ! Merci ! On est vivants ! On n'est pas de la viande ! Woohoooo !!!"

Voilà. On est descendus par une passerelle et même que moi je pensais qu'on allait monter et descendre de l'avion par un tunnel qui nous en donnerait l'accès directement, sans grimper, comme dans les films amerlocains mais il parait qu'il faudrait que je paye mon billet un chouille plus cher pour le grand luxe.

La passerelle, je l'ai bien négociée. Pas tombée, rien. Bon, j'ai quand même expliqué à mon chéri que franchement c'était un grand malheur pour moi de descendre de la passerelle d'un avion sans avoir un joli tailleur à la Jackie Kennedy mais ça n'a pas eu l'air de le toucher... 

Sinon, nous voilà enfin en Polognie où le soleil tape plus fort et que les gens de l'aéroport sont habillés en militaires.

à suivre donc...