Maman brutus

C'est l'heure de la sieste, on va se coucher Bébélzebuth et moi. Oui c'est pas bien, je sais. Mais si je ne m'allonge pas avec elle dans notre lit, elle ne dort pas. Et moi je préfère faire mal et que mon bébé dorme que la laisser hurler dans son lit. Dormir c'est comme manger : ça ne dois pas être une souffrance, une corvée.

Bref, là où je suis encore plus une mère à deux balles, c'est que ce jour-là j'ai brutalisé ma fille !


Je la couche donc et comme elle est du côté gauche du lit (là où dort son papa la nuit mais là, il travaille alors il n'en a cure), je passe donc par-dessus elle pour rejoindre MON côté du lit.

Là elle éclate de rire et je sens un truc un peu dur sous mon g'nou ! AÏE !!! CROTTE ZUT FLÛTE !!! (en vrai, dans la vraie vie teintée de triste réalité, je suis un peu plus du genre à dire "hou put**n !!!") (mais par écrit, c'est pas beau hein ?) DIANTRE donc, je lui ai écrabouillé le pied !!!

Le lendemain après midi, rebelote pour la maltraitance ! Elle veut mon café. Mais non, on a déjà craqué pour le thé, mademoiselle veut son thé tous les matins avec son papa, on lui fait léger léger certes, mais bon, ça n'est quand même pas fait pour les bébés (quoique les bébés théiens, ils doivent en boire non ? Bon ok, je me tais.)

Donc elle veut mon café. Et comme je suis faible, je dis fermement non, que c'est pas pour les bébés, mal au ventre et tout et tout mais je craque au bout de 8 minutes de harcèlement. Je lui donne donc une goutte de café dans ma cuillère et en me tournant : Bing ! Un coup de coude dans le neuil du bébé.

Elle éclate de rire me voyant horrifiée et toute pleine d'excuses.

Elle est géniale ma fille.

Bientôt je vous raconterais comment sa tante, ma propre soeur, la torture dès qu'elle la croise. Pire que moi. Une honte vivante celle-là.