Dépannage sur l’autoroute

La dépanneuse nous secoue dans tous les sens, le dépanneur fait hurler Bébélzebuth car il ne veut pas mettre sa ceinture de sécurité alors qu’elle lui hurle « attacher !!! attacher !!! » et au bout de quelques kilomètres, il nous dépose au garage vers midi. Là, le dépanneur nous dit qu’il a d’autres personnes à récupérer sur l’autoroute, que son collègue va arriver… Ok, on a vu comment ça se passe là-bas, on ne souhaite à personne d’y moisir. On va attendre.

Oui, pour attendre, on a attendu…


Au bout d’une heure l’autre garagiste débarque mais... Oh surprise ! Il doit partir !

On a encore attendu… On est quand même allée se poser dans le seul resto du coin, un Mc Do.

Saint Ronald, soyez béni entre tous les clowns.

Deux heures plus tard, le garagiste qui devait être revenu n’est toujours pas là.

En plein cagnard toujours, nous nous promenons pour ne pas péter une durite (ce qui était déjà fait sur la voiture). On tombe sur un magasin de chaussures et j’en profite pour acheter une paire de baskets pour Bébélzebuth car à 6h du mat, sa mère l’a embarquée en la laissant en chaussettes pour qu’elle soit plus à l’aise en voiture et a oublié de chopper les baquettes au passage…

Après les essais, la course après le bébé dans tout le magasin, l’achat des baquettes, le deuxième garagiste n’est toujours pas revenu.

Il faudra attendre presque 17h pour en voir un revenir et en deux minutes pour qu’il voit les dégâts. C’est gentil de nous avoir laissées la journée entière sur un parking en plein soleil au lieu de régler ça tout de suite.

Parce que, au passage, leurs interventions imaginaires n’ont ramené personne ni aucun véhicule en panne.

Mais ça n’était pas encore le plus gros de la galère…